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Sabrina songea au premier baiser de son escort boy et sourit en se disant qu’elle avait besoin de ce moment de romantisme, elle savait que le gentleman qu’elle avait invité allait l’entrainer dans une enchainement de plaisir libertin. Pourtant, il l’avait embrassée, elle n’avait pas rêvé !
Jean s’approcha d’elle, le regard brillant d’une petite flamme qu’elle n’avait encore jamais vue. Il lui retira son haut, puis déboutonna sa jupe et la fit glisser à ses pieds, la laissant nue devant lui.
Elle prit la main qu’il lui tendait et se laissa entraîner dans la mer, très calme et chaude. Quand ils eurent de l’eau jusqu’à la taille, Jean lui fit face et, avec des gestes remplis de douceur, lui nettoya la peau. Elle ferma les yeux. Elle sentait ses mains se faire plus caressantes, plus douces, à mesure que la terre disparaissait.
Sa voix rauque trahissait son désir. Rouvrant les paupières, elle se colla alors à lui pour un long baiser au goût légèrement salé. Sa main se posa sur sa joue et elle plongea dans son regard gris où elle reconnut cette fois le feu qui y brûlait. C’était du désir, il y voulait lui faire l’amour.
Sans un mot, le gigolo reprit sa main. Ensemble, ils revinrent sur la plage, puis Jean l’installa sur une serviette. Avec l’autre, il entreprit de la sécher. Leurs yeux ne se quittaient plus une seule seconde. Ses gestes étaient doux, tendres, et avant d’avoir terminé, il ne fit plus que la contempler.
Ses yeux parlaient pour lui et Sabrina adorait ce qu’elle y discernait. Puis il jeta la serviette et s’allongea à côté d’elle pour pouvoir l’embrasser. Cette fois, il y avait de la passion dans son baiser et leurs langues se mêlèrent avec bonheur. Sa main glissa et flatta ses seins.
Jean chuchota son prénom et elle y fut sensible. Il y avait de l’admiration, du désir, une véritable envie dans sa voix qu’il avait maîtrisée jusqu’à cet instant. Il se pencha et sa bouche se referma sur un téton qu’il suçota longuement avant de lécher ses seins avec légèreté, puis de descendre plus bas. Sabrina ferma les yeux et soupira de plaisir contenu.
Doucement, Jean s’installa entre ses jambes et sa bouche courut sur ses cuisses, son ventre. Elle ne sentit que son souffle chaud sur son sexe, mais ce furent immédiatement les grandes eaux ! Il l’excitait terriblement et ses soupirs devinrent de petits râles. Elle écarta les jambes et l’obligea à se faire plus précis, lui tirant les cheveux pour le plaquer contre son bas-ventre.
Alors il s’empara de son sexe, se livrant à un assaut qui alternait tendresse, effleurement de ses lèvres, et baisers plus appuyés et plus pressants. Puis il darda sa langue en elle et elle ne put retenir un cri. Elle fut prise dans un tourbillon de sensations inouïes, toutes plus fortes les unes que les autres. Il avait mille langues, mille bouches… Puis bientôt mille doigts qui se jouaient de son sexe, inondé de désir. Son ventre ne lui obéissait plus et roulait, dansait ; ses jambes la soulevaient quand il serrait délicieusement son clitoris ; ses cuisses tremblaient quand sa langue la pénétrait, loin, si loin…
L’orgasme fut rapide et la hissa entièrement de la serviette. C’était du feu qui coulait dans son sexe livré à la torture de sa bouche. Une véritable explosion la renversa bientôt comme un tremblement de terre qui détruit tout, une tornade qui dévaste les murs les plus solides…
Puis Jean aspira son pistil, alors que les ondes de sa première extase se répandaient encore en elle. Elle essaya de protester, en vain. La deuxième jouissance vint, plus rapide, plus forte que la première, et elle dut hurler pour ne pas étouffer sous ces vagues de bonheur qui se succédaient à un rythme trop rapide. C’était insoutenable et sublime !
Catapultée vers les sommets, elle criait à gorge déployée, mais jamais Jean ne s’arrêtait, bien au contraire. Ses doigts allaient et venaient en elle, ou peut-être était-ce son sexe, elle n’en savait plus rien, ayant perdu tous ses repères. Ce magicien du plaisir féminin était partout à la fois et la possédait comme jamais.
Des éclairs de lumière aveuglante explosaient crescendo devant ses yeux. Le troisième orgasme fut un cataclysme qui l’empêcha de crier, la conduisant au bord de l’asphyxie et de l’inconscience. Le ventre en feu, la respiration coupée, elle chercha de l’air avant de retomber sur la serviette, sans force, brisée par un plaisir inconnu.
Son amant revint vers elle et la prit dans ses bras. Elle s’y pelotonna en gémissant. Il sourit et l’embrassa de nouveau. Elle se laissa aller contre lui ; de toute façon, ses jambes tremblaient encore… Elle n’avait plus de forces. Puis elle songea qu’elle seule avait eu du plaisir et voulut rétablir un juste équilibre.
Elle le poussa sur le dos et le déshabilla. Elle descendit entre ses jambes et fit glisser son short après l’avoir déboutonné. Enfin, elle avait son sexe sous les yeux, à moitié en érection. Elle fut secrètement ravie de constater qu’il était d’une taille normale. Elle le masturba, tout en rivant son regard au sien. Tant de choses étaient dites, dans ce silence… Puis il ferma les paupières et s’abandonna à ses caresses.
Son sexe se dressait devant Sabrina et elle en aurait pleuré de bonheur. Fermant les yeux à son tour, elle l’avala. Il était parfait… Elle refoula un râle de bonheur, ses lèvres glissèrent sur son gland puis sa hampe maintenant bien tendue. Son goût était un plaisir à lui tout seul. Le tenant par la base, elle entreprit de très lents va-et-vient. Il durcit encore et prit du volume. Elle le sentait vibrer sur sa langue, palpiter et parfois se raidir d’un coup. Alors elle plongeait et il venait buter au fond de sa gorge. Habituellement, elle s’empressait de lâcher prise, mais pas avec lui.
Elle s’offrait entièrement et voulait lui donner un plaisir sans limites. Il gémit ; ses muscles se contractaient en suivant le tempo qu’elle lui imposait, n’hésitant pas à remonter parfois avec une lenteur diabolique, savamment calculée.
Elle avait oublié les maîtresses, les femmes qu’il avait pu connaître, ne cherchait pas à les égaler ou les surpasser. Il n’était plus cet escort boy écrivain, le prince de l’érotisme qui lui faisait découvrir le plaisir. Non, elle offrait la plus belle fellation qu’elle se sentait capable de faire à cet homme qu’elle désirait depuis si longtemps.
Elle changea de position pour le sucer plus rapidement, sa bouche allant et venant, serrée au plus près de sa chair tendue, ses lèvres se faisant plus pressantes, pour l’obliger à céder et à jouir. Elle le sentit durcir et, soudain, il se contracta, tous les muscles bandés.
Jean sourit et prit le visage de Sabrina à deux mains pour l’embrasser avec délicatesse, l’obligeant ainsi à lui faire face. Elle ne put détacher son regard du sien, frissonnante. Puis elle se nicha tout contre lui, là où personne ne pourrait plus jamais l’en déloger. Le soleil disparut dans la mer.
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