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Les femmes marchent sur un fil. Tour à tour prudes, coquines, salopes, fragiles. Définir celle que vous êtes face au monde extérieur est un exercice d’équilibre permanent. C’est épuisant. Mais pour certaines femmes, c’est un prétexte qui leur permet de dire ce qu’elles ont vraiment en tête, de pardonner même si elles savent qu’elles ne devraient pas… et qui les pousse à s’adonner à tous ces mauvais petits fantasmes, sans en rougir.
Elle se précipite dans la cuisine, fière d’elle. Lorsqu’elle pose le pied sur le carrelage froid, la chair de poule envahit ses jambes, puis ses bras. Elle a vraiment soif, alors elle prend un verre dans le placard et elle le remplis d’eau fraîche.
Debout devant l’évier, elle avale une gorgée et elle ferme les yeux tandis que le liquide froid apaise sa gorge sèche. Une goutte s’échappe sur son menton, glisse le long de sa clavicule et descend sur son sein.
Soudain, elle sent une pression dans son dos qui la bloque. Elle laisse échapper un cri et le verre tombe en se brisant dans l’évier. Elle ignore comment un homme a pu se glisser chez elle. Ses mains puissantes l’attirent et la font prisonnière. Elle frissonne tandis qu’un souffle chaud et envoûtant vient caresser mon oreille.
La voix est basse, pas en colère mais ferme. C’est incroyablement excitant. Une main l’attrape contre le rebord de l’évier. L’inconnu pousse sa tête sur le côté et l’embrasse, le gentleman plonge sa langue dans ma bouche. Son baiser est possessif. Dominant.
Quelques secondes plus tard, il s’introduit facilement en elle et adopte un rythme marqué, son bas-ventre claquant contre ses fesses à chaque coup de hanche. C’est grisant. Elle l’entend gémir. Elle ressent comme une morsure au contact du rebord contre son ventre, mais elle s’en moque. Elle ne sent que lui. Il la contrôle, la conduit, la possède.
Sa main libre attrape la sienne et l’amène devant, vers son jardin secret. Il presse sur ses doigts vers le bas pour mieux la convaincre de lui faire plaisir. Il libère sa main mais il continue de la caresser comme il le veut. Comme si elle était une marionnette et lui le marionnettiste. Puis, il se recule et la chaleur de sa poitrine s’éloigne.
Jean me pousse doucement vers l’avant. Je me penche tandis que mes cheveux balaient le fond de l’évier. Et puis il sort, hors de mon corps. Cela me fait mal de l’avoir perdu. Jusqu’à ce que je sente la pointe de son gland recouvert d’un capuchon de latex, humide de mes propres sécrétions, caressant d’avant en arrière l’ouverture que ses doigts viennent d’occuper.
Sa voix est rauque, brute. Elle a besoin de moi. Et tout à coup, je me sens puissante. Étrange, compte tenu de notre position actuelle, mais tout de même, j’ai le contrôle. Il peut tout aussi bien me supplier à genoux. Attendant et espérant mes ordres. Je ne pense pas. Je ne pèse pas les options et je n’envisage pas les conséquences. Je ne fais que ressentir, submergée par ces sensations extatiques. Je me laisse aller et j’ai confiance.
Très lentement, Jean me rabaisse davantage. Il y a un mouvement de douleur, une brûlure qui s’étend et je prends une profonde inspiration. Il fait une pause jusqu’à ce que je reprenne mon souffle. Puis, doucement, il continue vers l’avant, jusqu’à ce que nos chairs se mêlent intimement. Puis il demeure complètement immobile. Il laisse mon corps s’adapter à l’intrusion.
Je sens sa main glisser sur ma hanche et le long de ma cuisse, pour venir s’arrêter vers mon ventre. Sa main se pose sous la mienne, ses doigts adoptent un mouvement circulaire. De cette façon sensuelle et magnifique avant de plonger en moi. Encore et encore.
Le gigolo reprend le contrôle. Glissant dans un va-et-vient, tendre mais régulier. C’est divin. Ma main attrape la sienne et l’attire vers mon pistil. Mes jambes tremblent et je sais que je ne suis pas loin. Si proche. Comme gravir une montagne et réaliser que le sommet n’est plus qu’à quelques pas de là. Notre souffle se fait profond, haletant à chaque mouvement des hanches de Jean.
Chez les hommes, les orgasmes sont physiques à quatre-vingt-dix pour cent. C’est facile pour eux de se libérer, quelles que soient leurs pensées à ce moment-là. Pour les femmes, c’est plus difficile. Les orgasmes des femmes dépendent généralement de leur état d’esprit.
C’est pour cela que ce n’est pas la main de Jean, ni sa barre de fer, qui me font décoller. C’est sa voix. Et tandis qu’il murmure une litanie d’i
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